le_pouffre_bleu

joined 2 years ago
[–] [email protected] 1 points 3 days ago* (last edited 3 days ago) (2 children)

Intéressant, merci du partage.

En me demandant si je pouvais trouver (sans chercher trop longtemps) l'influences des politiques que ces gouvernements communistes ont menées en plus de leur sécu (? vu qu'ils étaient dans opposition à ce moment là) je suis tombé sur ça dans la page wiki Parti communiste saint-marinais qui m'a décroché sourire cyniquement anachronique :

En 1957, alors que la majorité des communistes et socialistes ne tient plus qu'à quelques sièges, une partie des socialistes font scission, créent un Parti socialiste indépendant et s'allient avec les démocrates-chrétiens et les sociaux-démocrates, constituant de fait une nouvelle majorité. Une crise politique éclate alors

Je remarque aussi que le droit de vote des femmes puis leur éligibilité sont des évolutions qui ont eu lieu qu'après leur première période au pouvoir...

 

Cet évêque irlando-américain de 77 ans occupe le poste (...) celui de camerlingue, aussi appelé « chambellan ».

Ce Kevin Farrell, vous l'imaginez plus Sombrage ou Légion Impériale ?

[–] [email protected] 1 points 6 days ago

Il y a quelque mois j'ai découvert grâce aux recommandations youtube un morceau et son clip assez marquants.

Il y a quelques temps je m'étais dit que ça serait bien de le partager avec vous ici, mais, impossible me rappeler ni du nom de l'artiste ni du titre du morceau. Puis ça m'est revenu - s'est réapparu dans les recommandations yt...

Voici : Juan Lobo - Les Enfants Écorchés, avertissement ça parle de viol.

Plus doux pas forcément ultra joyeux non plus Lous and The Yakuza - Good to know (Official Video)

[–] [email protected] 2 points 1 week ago (1 children)

Encore faut-il que le nez sont pas déjà trop plein :D

Sinon il y a les masques en prévention même ça si fait remonter de mauvais souvenirs.

[–] [email protected] 1 points 1 week ago (3 children)

C'est parti pour une saison à me demander si je dois me séparer de ma moustache parce qu'elle accumule les pollens ou l'épaissir parce qu'elle me sert de filtre. C'est aussi parti pour une saison à me noyer dans des litres de (ma) morve, ce qui ne joue pas en faveur de la moustache.

 

Une vidéo assez cool à regarder avec des supers histoires mais vraiment pas très fun à monter ! J'ai vraiment kiffer la partie "défilement de texte" mais sinon c'est vraiment des screenshots qui bougent ... 521 screenshots pour cette vidéo. C'était pas ultra fun mais pas non plus complètement nul. J'ai remarqué au fil du montage des petites imprécisions dans mes dires mais souvent c'est des noms que je dis mal donc rien de très grave. Bref, la prochaine vidéo sera cool à faire mais plus courte. On se voit début décembre !

Une vidéo qui aborde les "guéguerres" qui peuvent avoir lieu sur notre encyclopédie favorite qui ne sont pas liées à des batailles idéologiques de grandes envergures mais plutôt à des batailles d'égos et de trolls plus ou moins insignifiants, le meilleure de la futilité humaine en somme.

[–] [email protected] 2 points 1 month ago

Ça m'a rappelé qu'en 2022 j'avais lu des articles (probablement sur lundi matin et/ou rapports de force) qui comparaient le projet politique de Zelensky avec celui de Macron et la position difficile des syndicalistes ukrainiens qui voulaient participer à l'effort de guerre tout en défendant les droits, ils sembleraient qu'ils aient perdu sur ce dernier front...

Toutes choses égales par ailleurs, j'ai du mal à ne pas faire de parallèle nombriliste avec notre situation où la continuation de la destruction de notre modèle sociale et de l'etat de droit déjà planifiée par Macron&cie va utiliser le prétexte du soutien nécessaire à l'Ukraine contre la Russie pour nous réprimer encore plus durement... D'autant qu'avec la loi de programmation militaire 2024-2030 passée en aout 2023, 3 mois après que la justice a déclaré illégales les réquisitions de travailleurs en grève de la plus grande raffinerie du pays, a modifié "inutilement" les conditions pour recourir à des réquisitions en élargissant les champs d'application avec des termes flous ouvrant la voie à des interprétations arbitraires, il y a de quoi attiser mes craintes pour la survie de nos libertés.

 

Électrique cité. Depuis mars 2024, Énergie de Nantes produit et fournit de l’électricité à près de 260 bâtiments grâce à un moulin à eau. Rencontre avec celles et ceux qui font vivre le seul fournisseur d’électricité associatif en France.

 

Climat : à Carpentras, les viticulteurs tentent de contrôler la grêle en ensemençant les nuages

En envoyant de l'iodure d'argent dans les nuages, ils veulent réduire la taille des grêlons. Une technique appelée à susciter un intérêt croissant avec le changement climatique.

Par Anne FEITZ, Publié le 28 août 2024 à 09:30Mis à jour le 28 août 2024 à 10:03

Jean-Claude Micol n'a plus peurdelagrêle. Ce 15 août, vers 10 heures du matin, ce viticulteurdelarégiondeCarpentras a pourtant reçu une alerte sur son téléphone, l'avertissant d'un risquedegrêlele jour même, vers 14 heures. Il détient toutefoislaparade, entrelesoliviers du jardindesa maison : une drôledemachine, composéededeux bonbonnes et d'une petite cheminéeeninox d'un mètredehauteur.

Un « générateur terrestre à vortex » qui lui permet d'envoyer, grâce aux courants ascendants, des particules d'iodure d'argent danslesnuages, à 2.000 mètres d'altitude. « On multiplie ainsilesnoyauxdecongélation sur lesquels s'agrègentlescristauxdeglace qui formentlesgrêlons. Commelaquantité d'eau dans le nuage est constante, il y a plusdegrêlons, mais ils sont plus petits : ils tombent plus lentement et ont même souvent le tempsdefondre », dit-il.

Episodesdegrêleplus violents

Dequoi protégerlesviticulteurs, mais pas seulement. « Des grêlonsde3 à 5 centimètres, ça fait des dégâts surlestoitures,lesvérandas… », avance Sandra Scavennec, coordinatrice du réseau Prévigrêle auquel appartient Jean-Claude Micol. A Saillans, danslaDrôme, à quelques kilomètresdelazone couverte par son réseau, des grêlonsde750 grammes ont détruit toits et pare-brisesenjuillet 2023.

Il n'y a finalement pas eudegrêleà Carpentras le 15 août. Un collèguedeJean-Claude Micol, prèsdeSuzette, à une quinzainedekilomètresdelà, n'a pas eulamême chance. « Mais vous voyez, aucun grêlon n'a dépassé 1 centimètre,lesimpacts sont légers », fait valoir Sandra Scavennec,enmontrantlaplaquedepolystyrène témoin que le viticulteur vientdelui apporter.

L'ensemencement desnuagespourcontrôlerlamétéo existe depuisdenombreuses années. Mais Sandra Scavennec s'attend à ce qu'il suscite un intérêt croissant avec le changement climatique. « Selonlesscientifiques, il y aura danslesdécennies à venir moins d'épisodesdegrêle, mais chaque épisode risque d'être plus violent », dit-elle.Lesépisodesdesécheresse, également appelés à se multiplier, pourraient aussi lui ouvrirdenouvelles perspectives dans l'Hexagone.

Jean-Claude Micol estime quelatechnique est efficace à « 50 %, 60 % » - un chiffre difficile à démontrer. «Laseule fois où j'ai perdu une partiedema récolte, je n'avais pas pu allumer le générateur », dit-il, évoquant quatre épisodesdegrêleseulementenvingt-sept ans.

Coût des récoltes perdues

Le viticulteur dépend aussi des générateursdeses voisins, qui maillentlesnuagesensemencés. « Notre réseau compte 185 générateurs danslarégion Sud-Est », indique Sandra Scavennec. Prévigrêle appartient lui-même à l'Association nationale d'étude etdelutte contrelesfléaux atmosphériques (Anelfa), qui fournit le matériel et totalise plusde1.000 générateursenFrance métropolitaine.

S'appuyant surlesétudes d'Anelfa - etlabonne santédeses propres cultures -, le viticulteur estime que l'iodure d'argent n'a pas d'impact environnemental significatif, compte tenu des faibles quantités utilisées.Enrevanche, il connaîtlesdégâts que peut provoquerlagrêle. « Mon voisin Jean-Claude a perdu 100 %desa récolte, avantdes'équiper d'un générateur », dit-il.

A Carpentras,lesfrais sont prisencharge parlacommunauté d'agglomérations (environ 20.000 euros par an) , etlesgénérateurs opérés par des bénévoles.Lesexploitants indépendants horsdelazone qui souhaitent s'équiper devront débourser environ 2.000 euros par an, tout compris.

A mettreenregard du coût d'une récolte perdue : selon l'Anelfa, l'événementdegrêlele plus cherdel'histoire, survenu du 6 au 10 juin 2014, a coûté à lui seul 850 millions d'euros aux assureurs.Lesindemnisations liées aux aléas climatiques ont représenté 6,5 milliards d'eurosen2023.

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Climat : manipuler les nuages, une technologie controversée 

Utilisé de longue date, l'ensemencement des nuages pour contrôler la pluie suscite un intérêt croissant dans certains pays, notamment la Chine. Son efficacité et son absence d'impact environnemental ne font toutefois pas consensus auprès des scientifiques.

Par Anne FEITZ, Publié le 28 août 2024 à 07:36Mis à jour le 28 août 2024 à 09:38

Sécheresse persistante dans les Pyrénées-Orientales ou dans l'Aude, épisodes de grêle de plus en plus destructeurs : face aux effets à venir du réchauffement climatique, la tentation est grande de vouloir contrôler la météo, en particulier la pluie ou la grêle.

En France, l'ensemencement des nuages, pour contrôler la grêle, est déjà utilisé de longue date. L'Association nationale d'étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques (Anelfa) a mis au point une technique, permettant, en envoyant de l'iodure d'argent dans les nuages, de réduire la taille des grêlons.

« Les cristaux de glace se développent sur davantage de particules contenues dans un nuage. Il n'y a pas plus d'eau, les grêlons sont donc moins gros », explique Sandra Scavennec, coordinatrice du réseau Prévigrêle, l'un des membres de l'Anelfa.

Lutter contre la sécheresse

L'Anelfa utilise des « générateurs terrestres à vortex », qui envoient l'iodure d'argent depuis le sol en s'appuyant sur les courants ascendants. D'autres, comme la société française Selerys, utilisent des ballons pour disséminer les particules. D'autres encore, à l'étranger, les propagent grâce à des avions.

« Une cinquantaine d'Etats dans le monde pratiquent l'ensemencement des nuages », explique Marine de Guglielmo Weber, chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (Irserm), qui a fait sa thèse sur le sujet. « Si la France n'y recourt pour l'instant que pour lutter contre la grêle, d'autres, comme les Etats-Unis, les pays du Sahel ou les Etats du Golfe l'utilisent aussi pour augmenter les chutes de pluie. »

La Chine est sans doute le leader mondial de la technique : elle y consacre d'énormes investissements, l'ayant par exemple utilisée pour faire pleuvoir avant la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin en 2008, ou pour lutter contre la sécheresse dans la région du fleuve Yangtsé en 2022.

« Elle est en train de mettre en place le plus grand programme au monde de lutte contre la sécheresse, sur le plateau tibétain », indique la chercheuse. On a un temps soupçonné les Emirats arabes unis d'avoir ainsi provoqué les inondations de Dubaï de mars dernier - ce qu'ils ont démenti.

La technologie est toutefois controversée. D'abord, parce que son efficacité reste discutée. « Il n'y a pas de consensus scientifique sur la question », explique Marine de Guglielmo Weber. « La pluie ou la grêle sont des phénomènes naturels dont la variabilité est très élevée. Il est très difficile de les corréler à une activité humaine et de savoir ce qui se serait passé sans intervention. »

Ralentir les troupes vietnamiennes

Par ailleurs, son impact sur l'environnement est encore très peu documenté. Si l'Anelfa affirme, études à l'appui, que les quantités d'iodure d'argent utilisées sont trop faibles pour être nocives, Marine de Gugliemo Weber est plus circonspecte. « Certes, si l'iodure d'argent avait des effets massivement toxiques, on l'aurait déjà constaté », reconnaît-elle. « Mais on ne connaît pas les effets d'une accumulation dans le temps, ni ceux d'une interaction avec d'autres substances présentes dans les sols. Une étude parue en 2016 a aussi montré ses effets nocifs sur les micro-organismes, qu'il conviendrait de creuser. »

Enfin, l'ensemencement des nuages pose une question de réglementation. Les Etats-Unis l'ont utilisé pendant la guerre du Vietnam, pour provoquer des inondations et ralentir les troupes vietnamiennes. Depuis, l'ONU a adopté, en 1976, une convention (Enmod) interdisant de l'utiliser à des fins militaires. Mais même à des fins civiles, son utilisation peut provoquer des tensions. En 2018, un général iranien a accusé Israël de manipuler les nuages, afin d'éviter qu'il pleuve en Iran.

Certains réclament dès lors un statut juridique pour les nuages. L'avocat et romancier français Mathieu Simonet veut même les voir inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau, la question de la réglementation de leur ensemencement fait déjà l'objet de réflexions.

 

Budget 2025 : le projet de Gabriel Attal prévoit de nouvelles coupes pour la transition écologique 

Par Anne FEITZ Publié le 29 août 2024 à 14:33Mis à jour le 29 août 2024 à 20:02

La « lettre plafond » envoyée par Matignon au ministère de la Transition écologique, dans le cadre de son budget 2025 « provisoire », prévoit 1,5 milliard d'euros de baisses de crédits pour MaPrimeRénov', et le verdissement du parc automobile, par rapport au budget 2024.

Rien n'est évidemment définitif, puisqueleprojetdebudget 2025 préparé parlePremier ministre démissionnaireGabrielAttaldevra être revu et corrigé parlenouveau chefdel'exécutif. Maisla« lettre plafond » envoyée il y a dix jours par Matignon au ministèredelaTransitionécologique, révélée en partie parlesite spécialisé Contexte, n'augure riendebonpourlatrajectoire carbonedelaFrance dans les années à venir.

MaPrimeRénov' etlebonus automobile : les principaux leviers envisagéspourréduire les émissionsdegaz à effetdeserre des secteurs les plus pollueurs sont sacrifiés. Au total, selon nos propres informations, ces enveloppes seraient amputées d'environ 1,5 milliard d'euros (en créditsdepaiement), par rapport au budget 2024. Elles avaient déjà subi un coupderabot substantiel (de1 milliard) lorsque Bercy avait annoncé 10 milliards d'euros d'économies en février.

Non-consommationdel'enveloppe

L'enveloppe attribuée à MaPrimeRénov', prévuepouraider les particuliers à lancerlarénovation énergétiquedeleurs logements, serait diminuée d'environ 1 milliard d'euros - et donc maintenue à son niveau aprèslecoupderabotdefévrier, à 3 milliards d'euros.

En février,legouvernement avait justifiélachute du budget des aides parlanon-consommationdel'enveloppe en 2023 et au débutde2024.LaréformedeMaPrimeRénov' engagée début 2024pourfavoriser les rénovations d'ampleur avait, il est vrai, fait plongerlenombrededossiers, maislerétropédalage opéré en mars avait inversélatendance. Fin juillet, alors que 1 milliard seulement, sur les 3 prévus en 2024, avait été consommé, les professionnels observaient un nouvel attentisme des propriétaires à engager des travaux, tant quelasituation politique ne serait pas éclaircie.

L'autre grande coupe envisagée, qui risquederalentir sérieusementladécarbonationdelamobilité, est celledel'enveloppe consacrée au verdissement du parc automobile : elle tomberaitde1,5 à 1 milliard d'euros. Il s'agiraitderéduire encorelebonusécologique(accordé aux acheteursdevoitures électriques neuves) oudelimiterleleasing social (permettant aux ménages modestes d'acquérir une voiture électrique à 100 euros par mois). Les crédits prévus sur les transports en commun seraient aussi sérieusement réduits.

Lebonus avait déjà été raboté en début d'année, et réorienté sur les personnes à faibles ressources, tandis quelesuccès du leasing social avait conduitlegouvernement à fermerleguichet dès février, après 50.000 commandes. L'une des mesuresdecampagnedeGabrielAttal, avant les législatives, consistait pourtant à doublerlenombrededossiers correspondants en 2025.

Douche froide

EnfinleFonds vert, destiné à aider les collectivités locales à engager leurtransitionécologique, ne comporterait pasdenouveaux crédits. Les crédits versés atteindraient environ 300 millions, compte tenu des engagements pris les années précédentes.LeFonds vert serait dotédeseulement 1 milliard d'euros d'autorisations d'engagements en 2025, à dépenser les années suivantes.

Outil jugé indispensable pardenombreux territoires, qui l'utilisentpourlarénovation thermiquedeleurs bâtiments oupourchanger leur éclairage public, il avait déjà été réduitde2,5 à 2 milliards d'euros en février, lors des dernièrescoupesbudgétaires. MaisleministredelaTransitionécologique, Christophe Béchu, avait annoncé en grande pompe en avril qu'il serait sanctuarisé à ce niveau.

Même provisoire, cette lettre plafond risque d'avoir l'effet d'une douche froide sur les professionnels et les investisseurs, publics ou privés, qui ont besoindestabilitépourengager les dépenses nécessaires àlatransitionécologique.

Et ce, même si parallèlement les crédits prévuspourledéveloppement des énergies vertes augmententde4,5 milliards d'euros : une hausse mécanique et non pilotable liée aux contrats d'achatdel'électricité renouvelable, compte tenudelaforte baisse des prixdel'énergie. Au total, et compte tenudecette hausse mécanique,lebudget du ministère serait appelé à augmenterde2,8 milliards d'euros.

« Cette lettre plafond ne veut pas dire grand-chose en elle-même : tout dépend en réalité du contenu précis des mesures envisagées, comme les barèmes du bonus automobile, par exemple. Par ailleurs, nombre descoupesenvisagées n'ont aucune chance d'être adoptées au Parlement : les élus locaux ne voteront pas un Fonds vert réduit à zéro alors qu'ils ont planifié des investissements, veut croire un bon connaisseur du dossier. Il n'empêche, c'est très mauvaispourlatransitionécologique, car cette lettre risquedeservirdepointdedépart aux négociations lors des vraies discussions budgétaires. »

Legouvernement démissionnaire avait décidé que les crédits alloués dans ce budget 2025 seraient globalement stables, en valeur absolue. Ce qui, compte tenudel'inflation, revient à trouver environ 10 milliards d'économies l'an prochain, avait expliqué Matignon en présentant ces travaux.

[–] [email protected] 2 points 8 months ago (1 children)

Forêts : « En faisant de la plantation d’arbres la règle, Emmanuel Macron a fait le choix d’une politique soutenant les pratiques les plus controversées »

Sylvain Angerand, Ingénieur forestier

Dans une tribune au « Monde », le coordinateur de l’association Canopée, Sylvain Angerand, appelle à revoir le volet forestier du plan France Relance, dont il évalue négativement l’impact sur la biodiversité et les puits de carbone.

Dans l’inconscient collectif, planter un arbre est un symbole d’action écologique. En annonçant vouloir planter 1 milliard d’arbres en dix ans pour « renouveler » les forêts françaises, le président de la République a voulu marquer les esprits. Mais une forêt ne se gère pas en plantant des arbres. Au contraire, en faisant de la plantation la règle, Emmanuel Macron a fait le choix d’une politique forestière soutenant les pratiques les plus controversées au détriment de l’émergence d’une sylviculture plus durable basée sur les dynamiques naturelles et la résilience.

Le premier constat est que, dans plus de 85 % des projets financés, la forêt a été rasée avant d’être replantée. Parfois, malheureusement, ces coupes rases sont nécessaires. Mais les critères de sélection des projets sont si flous que les abus ont été et sont encore nombreux. Il suffit qu’une forêt comporte 20 % d’arbres dépérissants pour qu’elle puisse être qualifiée de sinistrée ou vulnérable. En conséquence, même si 80 % des arbres sont vivants, elle peut être rasée et replantée. Le plus souvent avec des résineux, plus recherchés par l’industrie.

Ethique de médecine

Cette politique est en contradiction, de plus en plus flagrante, avec le droit européen. Aucune évaluation environnementale n’a été réalisée, alors que les impacts sur la biodiversité ou le puits de carbone sont significatifs.

En détruisant de façon volontaire des stocks de carbone, le gouvernement prend le risque de ne pas respecter son objectif d’absorption de carbone dans le secteur des terres à l’horizon 2030 et de s’exposer à une très forte amende.

Dernière réalité, cette politique de plantation est très gourmande en fonds publics. Le volet forestier du plan de relance a coûté environ 150 millions d’euros pour « renouveler » environ 36 000 hectares de forêt, soit un investissement public de 4 145 euros par hectare.

Malgré ce fort niveau de dépenses, de nombreuses forêts, notamment des forêts publiques dans le Grand-Est, n’ont pas pu être reconstituées. Certains acteurs de la forêt privés ont, en effet, capté ces aides pour financer des projets « ne relevant pas directement de l’adaptation des forêts au changement climatique » , comme le souligne la Cour des comptes.

Nous proposons donc une approche différente : concentrer les moyens lourds (coupe rase et plantation sur la totalité de la surface) pour des situations exceptionnelles et adopter une logique plus douce et moins coûteuse ailleurs. Autrement dit, établir une éthique de médecine pour la forêt : réduire les facteurs de vulnérabilité, détecter de façon précoce les problèmes, soigner de façon ciblée et amputer seulement lorsqu’il n’y a plus d’autre choix.

La clé de voûte de cette stratégie est d’adopter un plan pour promouvoir la sylviculture mélangée à couvert continu [gestion à travers laquelle la forêt est maintenue dans sa structure naturelle, entretenue par des coupes de bois légères, et qui favorise le mélange d’essences] partout où cela est possible.

Plutôt que de focaliser le débat sur ce qu’il faut planter, il s’agit de se concentrer sur l’amélioration et l’enrichissement de l’existant par des travaux plus ciblés, moins intensifs mais plus fréquents. Objectif : renforcer progressivement la résistance et la résilience des forêts en restaurant un bon état de fonctionnement écologique. Une stratégie parfaitement alignée avec l’agenda européen.

Avec un forfait ou un crédit d’impôt de 500 euros par hectare pour réaliser des travaux d’amélioration (éclaircie légère, petite plantation d’enrichissement, ouverture de cloisonnement), cela permettrait de traiter une plus grande surface de forêt. Une stratégie qui monte en puissance en Allemagne. Lors de la précédente législature, deux propositions de loi, portées par des députés de différents partis politiques, ont été bloquées par le ministère chargé de l’agriculture et des forêts.

Notre politique forestière ne doit plus se résumer à un slogan de communication sur un nombre d’arbres plantés. La nouvelle donne à l’Assemblée nationale est une occasion pour enfin ouvrir un large débat transpartisan sur l’avenir de nos forêts.

[–] [email protected] 0 points 8 months ago (1 children)

So what does is change about the facts in this article? If know about her, I guess you known about the social cleansing that happened in Paris, so why just focus on her instead of the subject ?

she does more hurt to her community than anything.

Funny enough, this critic is mostly made from people outside "her community"...

[–] [email protected] 3 points 8 months ago (3 children)

What's wrong ?

[–] [email protected] 2 points 10 months ago

Pas envie aussi, surtout.

[–] [email protected] 1 points 10 months ago

Si je peux juste critiquer un truc sur ta critique c'est que Blois n'est pas Paris !

Plus sérieusement et pour le plaisir d'être tatillon, cette mage sert ici à montrer comment ces projets sont représentés par les acteurs qui y poussent autour et pas spécialement pour montrer un archétype de micro-foret ;)

[–] [email protected] 4 points 1 year ago (2 children)

#SoleilRose ?

Les parallèles avec ce film, devienennt de plus en plus troublants et terriffiants... Ici, on avance(rai) vers ce monde où les privilégiés auraient encore accès à de la vraie viande et bons légumes et pour nous autres des substituts industriels pour vivoter à faire tourner la "machine" pour les privilégies ?

Plus largement, et au-delà des considérations éthiques, se pose un problème quasi philosophique. Quelle direction a pris l'humanité pour qu'un bon nombre de recherches soient mises en œuvre pour donner une apparence de viande à ce que l'on mange? Doit-on vraiment donner une saveur de côtelette porcine à nos légumes pour sauver notre planète? Peut-être devrait-on donner aux chercheurs de Moolec Science une bonne recette de poêlée de pousses de soja aux échalotes, ça règlerait le problème.

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