Environnement

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Parler de l'environnement en français: changement climatique, empreinte carbone, extinction de masse, etc.

Les posts avec ⚠️ sont plus difficiles à regarder à cause de l'information qu'ils contiennent.

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Bonjour tout le monde,

Etant actuellement modo par défaut de cette instance, je cherche d'autres modos pour garder un oeil sur cette commu.

Y a-t-il des volontaires dans la salle? 😄

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Suggestion de mégafils et tutos

Vous aimez les mégafils et tutos ? Vous pouvez les retrouver sur le lien ci-dessous, créer les votre ou en suggérer de nouveau :)

https://jlai.lu/post/3935686

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Sécheresses et pluies extrêmes, les deux faces du changement climatique

@environnement

theconversation.com/secheresses-et-pluies-extremes-les-deux-faces-du-changement-climatique-230561

Tout semble opposer les épisodes de sécheresse et ceux de pluie intense, comme les inondations dramatiques survenues en Espagne les 29 et 30 octobre 2024. Pourtant, du fait du changement climatique, ces deux extrêmes marchent désormais main dans la main.

#changementClimatique #GIEC

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L’éducation au changement climatique : une opportunité pour l’école

@environnement
lejournal.cnrs.fr/billets/leducation-au-changement-climatique-une-opportunite-pour-lecole

À l'occasion de la semaine européenne du développement durable (26/09/24), Éric Guilyardi, climatologue et président de l’Office for Climate Education en France, association partenaire du CNRS, revient sur les vertus pédagogiques de l'éducation au changement climatique dès l'école primaire.

L’éducation au changement climatique est parée de multiples vertus. Au-delà de l’enseignement des notions physiques du climat, elle est un outil qui donne du sens à la jeune génération : construction de l'esprit critique, apprentissage de la coopération et surtout confiance en l’avenir et en sa capacité d’agir. Cela demande cependant de faire monter en compétence l’ensemble des acteurs éducatifs.

Partout dans le monde, le changement climatique est à l’œuvre et ses conséquences sont déjà bien visibles. Il nous concerne tous et devient une priorité de nos systèmes éducatifs, suivant ainsi l’article 12 de l’Accord de Paris. C’est en raison de ces enjeux fondamentaux que le CNRS a récemment signé une convention de partenariat avec l’Office for Climate Education1 (OCE), un organisme qui promeut l’éducation au changement climatique dans le monde.

#CNRS #changementClimatique #Education #OfficeClimateEducation #OCE

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Climat : « En ignorant les points de bascule, le plan d’adaptation du gouvernement minimise les risques »

@environnement

https://basta.media/plan-adaptation-national-changement-climatique-minimise-les-risques-ignore-points-bascule-effondrement-PNACC

Michel Barnier vient de rendre public le 3e plan d’adaptation national au changement climatique. Il laisse « l’impression que nous pourrons faire face. Mais faire face à quoi ? À l’effondrement de la civilisation ? » alerte Aurélien Boutaud.

#ChangementClimatique

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Réchauffement climatique : l'objectif de 1,5 °C "bientôt mort", alerte l'ONU

@environnement

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20241024-climat-diminuez-les-%C3%A9missions-ou-l-objectif-de-1-5%C2%B0c-est-mort-met-en-garde-l-onu

L'action climatique des États doit faire un "bond en avant" dans les prochains mois, sinon l'espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C "sera bientôt mort", alerte jeudi l'ONU dans un rapport pointant l'absence de progrès significatifs depuis un an.

Pour moi, il était déjà explosé cet objectif. u.u

#ChangementClimatique #ONU #COP29

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[Eau] [Chronique] La fiction marchande de l’eau

@environnement
https://www.politis.fr/articles/2024/10/chronique-la-fiction-marchande-de-leau/

L’eau économique et l’eau vive ne peuvent être mises sur le même plan ni évaluées avec la même mesure pour en faire le partage. L’enjeu est politique.

#Politis #Eau #RémiFraise #BarrageSivens

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Nota Bene

Je dois encore réécrire des passages qui sont incompréhensibles. Néanmoins j'ai dégrossi pas mal. L'ensemble est à peu près correct. Ya beaucoup de reformulation et d'erreur.

Cela représente 1/3 de 2h de transcription. C'est incomplet et je me donne jusqu'au week-end du 12/13 octobre pour finir cette partie et corriger les erreurs.

Une bonne partie des diapo pour l'année 2021-2022 sont ici : https://www.youtube.com/watch?v=x98tITNiuiA


Introduction

On souhaitaient parler du monde nouveau après le covid. Finalement, on n'a pas vu de monde nouveau après le covid, on est reparti sur exactement la même chose.

On a discuté avec deux chambres d'agriculture celle du Gard et celle de l'Hérault et on devait débattre sur le monde nouveau par rapport au changement climatique sur l'agriculture.

Alors, j'avais prévenu des le début qu'à chaque fois qu'on m'emmenait dans ce type de débat, on parlait de la génétique et des bassines.

Alors aujourd'hui, je voudrais qu'on ne parle pas de la génétique et qu'on parle éventuellement pas des bassines. J'aimerai qu'on parle de toutes les autres solutions pour s'adapter au changement climatique : le sol, les arbres, l'aire de répartition des cultures, les nouvelles cultures, les nouvelles saisonnalités, etc, etc.

En gros des choses que vous n'avez pas forcément entendu parler, ni sur les réseaux sociaux, ni dans les médias bien sûr, s'il y a des questions sur les bassines ou sur la génétique. Ne vous privez pas. Je peux y répondre.

Alors, je commence par la conclusion parce que ma conclusion elle intervient sur un seul mot qui est le mot anticiper. En gros, tout ce que je vais dire ce sont des solutions qui sont :

  • soit scientifiques
  • soit agronomiques
  • soit technologiques
  • soit terre-à-terre

Si on anticipe et si on met suffisamment de moyens, c'est pour l'État, et bien on arrivera à faire face à ce changement climatique. Du moins au niveau de la production agricole donc c'est juste ça la conclusion. C'est anticiper. Et pour comprendre pourquoi je vais dire anticiper, je vais revenir sur plusieurs faits.

Le fait de l'agriculture. Déjà 2021 et 2022 qui ont été des années très marqués par des impacts climatiques sur la culture. C'est des retours sur ces événements. On aura une partie climatologie.

Ensuite, on fait de l'agroclimatologie. Ce qu'on a appris de l'évolution du climat, on l'applique à la culture. J'aimerais également vous parler des forêts et des paysages parce que je considère que parler de l'agriculture sans parler des écosystèmes, c'est parti pour se passer de la moitié du problème.

Allez, je commence par quelques définitions.

Agrométérologie

L'agrométéorologie, c'est l'impact de la météo sur l'agriculture.

Si vous avez un potager, si vous êtes agriculteur ou si vous êtes conscients des enjeux agricoles, du prix du climat et bien vous êtes tous agrométéorologues. En gros, si je regarde les prévisions météo sur l'appli ou sur la télévision et j'en déduis les conséquences dans le champ ou sur une parcelle de maraîchage.

Par exemple, il va pas pleuvoir pendant une semaine, il fait 35 degrés. Je dois irriguer. Ça c'est de l'agrométéo. Il y aura du gel, mon cerisier est en fleur. Soit je mets la bâche par dessus. soit je met des bougies. Soit je n'ai pas de matériel et il y aura des brûlures. En gros, c'est l'impact du court terme, de la météo sur ce que vous produisez. Ça tout le monde est d'abord météorologue quand on a en réalité une parcelle.

L'agroclimatologie

L'agroclimatologie, c'est différent. Ça c'est mon métier, c'est de savoir quel sera le regard sur l'agriculture en 2050. En gros, quels sont les cultures adaptées au climat de 2050 dans la Beauce ? Quels sont les risques de gel pour les pommiers en 2080 ? D'ailleurs, est-ce que mon pommier sera toujours vivant en 2080 ?

Est-ce qu'il y aura pas un figuier, un olivier à la place ? Est-ce que, si je suis un gérant de magasin bio ou non bio, quelle filière je dois approvisionner dans mes magasins en 2030 ? Est-ce que je dois construire un nouveau bâtiment ? Est-ce que je-dois avoir de nouveaux matériaux qui sont nécessaires pour faire face au changement climatique ? Est-ce que j'envisage la culture de la pistache à Montpellier ? Est-ce qu'il y aura de nouveaux AOC ? De nouveaux IGP ? De nouveaux biscuits ? De nouvelles filières au niveau des plats régionaux ? etc.

Ça, ce sont des décisions socio-économiques et politiques. C'est avec les politiques et les décideurs, que je travaille quoi pour anticiper. En fait les impacts du changement climatique, c'est toujours ce mot anticiper. Et je reviens sur 2021.

Le faux printemps de 2022

L'analyse de Météo France sur le printemps 2022 : https://meteofrance.fr/sites/meteofrance.fr/files/files/editorial/Bilan_printemps_2022_100622.pdf

L'analyse météo de Meteo Paris : https://www.meteo-paris.com/actualites/bilan-meteo-et-climatique-de-mars-2022-doux-tres-sec-et-des-records-d-ensoleillement-dans-le-nord-est

Anomalies de température à 850 hPa soit environ 1500m d'altitude entre les 28 mars et 3 avril 2022 (copyright : run 0z du 28 mars 2022 du modèle ECMWF via Tropical Tidbits). Anomalies chaudes = orange/rouge et anomalies froides = bleu/violet.

Vous avez ici une représentation des masses d'air entre fin-mars et début-avril avec une très belle descente d'air froid sur l'Europe. Avant cette descente d'air froid, il y avait un phénomène douceur sur la France où il y a de nombreux records de chaleur qui ont été battus.

Il a fait 14,5°c de moyenne en mars avec un écart de 1 à 3°c au dessus des valeurs saisonnières dans la majeur partie du pays.

C'était le mois de mars. En avril, on descend vers -3°c, après un événement de douceur. Cet événement de douceur a provoqué une ouverture des bourgeons. On appelle ça un faux-printemps. C'est un épisode de printemps, en plein milieu de l'hiver qui réveille les bourgeons, c'est le terme scientifique.

C'est un faux-printemps. Ce faux printemps a provoqué une sensibilité des bourgeons vu qu'ils étaient ouverts (débourrage) et la descente du froid a brûlé ses bourgeons.

On a à peu près 4 milliards d'euros de perte de rendement en arboriculture et viticulture. C'est la plus grosse catastrophe agricole depuis l'agriculture moderne, depuis 1945. Elle n'est pas due à une canicule, ni due au gel.

Le problème n'est pas le gel. Le problème, c'est la douceur que nous avons eu avant. C'est un phénomène de réchauffement qui fait que les végétaux sont plus en plus de plus en plus en avance. Je reviendrai dessus bien sûr après.

La secheresse

Alors en 2022, c'est différent là, c'est la situation météorologique. Vous avez une dépression au large du Portugal et à l'avant de cette dépression le vent tout le monde dans ce sens, c'est là vous avez une remontée d'air chaud vers et venant du Sahara.

On a enchaîné énormément de pics de douceur. trois canicules et une sécheresse, tout le long de l'année 2022. Depuis, on en est sorti.

Maintenant, on est sur des excès d'eau qui est une autre problématique qu'on verra tout à l'heure. Donc ce qui s'est passé, c'est qu'on a eu des sécheresse, des canicules, cela va forcément provoquer des pertes.

Vous voyez les conséquences ces pertes de rendement sur les cultures pour le maïs grain non irrigué, le blé non irrigué. Jusqu'à -5400 en Occitanie ici.

Donc des pertes de rendement de plusieurs centaines de millions d'euros qui se rajoutent aux 4 milliards qu'on a eu avant, qui se rajoute aussi aux centaine de millions d'euros des excédents de ces derniers mois.

Ce qui fait quand même beaucoup au final par rapport aux milliards que ça peut causer pour l'agriculture.

Si je prends un peu de recul. Vous avez ici la ligne noire, c'est quand le rendement de 2022 est égal au rendement des cinq dernières années. En rouge, c'est quand le rendement est en baisse. Et en vert c'est quand il est en hausse. Ce qu'on voit, c'est que je suis au Rhône-Alpes. Vous avez des pertes de rendement sur pratiquement toutes les cultures sauf en Normandie.

On s'en sort un petit peu mieux, les cultures en hiver sont en vert et les cultures en été sont en rouge puisque la sécheresse a commencé au printemps.

Voilà. Donc vous pouvez voir que 2022 s'en sort pas mieux que 2021. Alors vous avez ici une représentation de la température qu'on a observé en 2022.

Les observations en noir, donc ça c'est ce qu'on a observé avec le thermomètre. Et en rouge, vous avez la figure du GIEC par rapport au changement climatique. Donc vous avez ce qu'on appelle, la variabilité interannuelle. C'est la tendance de fond. C'est pour ça qu'il peut faire plus froid certains jours que d'autres avec des records de froid.

c'est caractérisé par ce petit monsieur qui promène son chien. Le monsieur, c'est le petit chemin, ici la tendance de fond et le chien se promène autour de cette tendance de fond qui fait la variabilité interannuelle.

Donc 2022, c'est une année extrêmement chaude un pic vers le haut et quand on projette ce pic sur les figures la figure du GIEC et ben on tombe sur 2050.

Ça veut dire que 2022 sera une année normale en 2050.

Les pics vers le haut de 2007 seront largement plus graves sur les écosystèmes et l'agriculture.

Et je passe maintenant au précipitations, puis aux températures gélives et caniculaires et puis après on passera au système agricole.

Les précipitations

On va parler de des précipitations et je vous ai mis un petit schéma. Parce que vous n'êtes pas forcément tous agriculteur, semeur si vous êtes en lien avec la terre. Mais quand même il faut que je rappelle, quand on parle de la sécheresse, c'est pas parce qu'il pleut que la sécheresse est terminée.

S'il tombe par exemple 100 mm d'un coup, il y a 20 mm qui vont rentrer dans le sol, c'est déjà bien. Mais il y a 80 mm qui va aller dans les rivières et fleuves.

Et puis, après on va se poser la question de pourquoi il y a des inondations alors qu'on a construit dans une zone inondable.

Donc 80 % de l'eau va ruisseler. c'est le ruissellement ne rentre pas dans le sol. Ensuite, on a de l'infiltration. C'est infiltration, il y a de la reprise par le végétal qui va transpirer. Donc il y a une partie de l'eau qui repart dans l'air, de l'évaporation. Ça vous connaissez c'est les flaques d'eau dans un pot pardon verre et puis d'absorption et puis d'infiltration dans les nappes phréatiques.

Là, on est censé voir la France et vous voyez chaque petit point, c'est un pluviomètre.

Depuis 1961, c'est le cumul annuel de pluie. Sur la partie verte, il pleut plus à l'année. Sur la partie orange, il pleut moins. une belle délimitation Nord-Sud :

  • il pleut beaucoup moins notamment en Côte d'Azur
  • il pleut beaucoup plus dans le nord-est

Le changement climatique, c'est pas un assèchement total de la France où on va tous mourir de soif. Non, c'est une évolution de la répartition des précipitations. Là, on s'attend à ce qu'il y ait plus d'eau dans le Nord, c'est l'observation. Moins d'eau dans le sud.

Effectivement le but dans l'avenir, c'est de savoir comment cette transition dans le Sud évolue. C'est là où ça devient compliqué. Donc pour l'instant dans le Nord de la France, il peut plus.

Chez nous, il pleut moins et quand je regarde l'évolution des sécheresses agricoles, ce n'est pas parce qu'il pleut plus dans le Nord de la France qu'il y a moins de sécheresse.

Vous avez plus de 10 en Alsace et plus 10 de sécheresse. il y a plus de pluie avec plus de sécheresse agricoles dans le sud. Effectivement, il y a moins de pluie et plus de sécheresse qui paraît un peu plus logique. Je vais revenir sur ça. Vous voyez certaines régions ont très peu d'évolution de la surface en sécheresse.

C'est pas un assèchement généralisé de la France, je tiens le préciser parce que parfois on peut s'étonner dans les médias de voir des inondations pour voir des excès d'eau. Des excédents, c'est quelque chose qui est anticipé.

Je vais revenir dessus. donc ici vous avez l'Europe, la Scandinavie, la France. Ici, vous avez l'Espagne, la Corse ici. Dans cette partie là, alors c'est censé être en jaune. c'est pas moi, c'est pas en blanc.

Donc ici dans cette partie là, on s'attend à avoir moins de pluie d'ici 2050. ça c'est la carte de 2050. On va partir au nord de l'Europe.

On s'attend à avoir plus de pluie de 2050 à l'année et dans la partie hachurée, on ne sait pas trop comment ça va évoluer. C'est la zone de transition et malheureusement la France est en plein milieu de cette zone d'incertitude dessus.

On sait qu'il va donc pleuvoir ici. À Montpellier, on sait qu'il va moins pleuvoir. À Lille. On sait qu'il va plus pleuvoir. Mais la zone de transition, on ne sait pas où est-ce qu'elle se situe encore. Alors vous allez me dire c'est bien, il va plus pleuvoir à l'année

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L’Antarctique, où la banquise continue de régresser en hiver, «rentre dans le désordre ambiant»

@environnement

Au terme de l’hiver austral 2024, l’étendue de glace du continent blanc est à un minimal historique pour la deuxième année consécutive. Un phénomène multi-factoriel que les scientifiques ont encore du mal à saisir. Si la fonte de la banquise ne contribue pas à l’élévation du niveau de l’océan, elle n’en est pas moins préoccupante.

#changementClimatique #Antartique

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Selon lui, ces publicités non seulement incitent à consommer des produits polluants mais aussi empêchent l'adoption ou la consommation de produits plus durables. « On montre tous ces produits tout le temps, vous les voyez à la télévision, dans l'espace publicitaire dans les rues ou affichés sur des bus par exemple… Or plus on les voit, plus on les considère comme étant normaux. C'est donc simple et normal pour les gens de les acheter, le tout sans être critique des conséquences qu’ils pourraient avoir »

Une autre conséquence selon lui,« c'est que les alternatives durables peuvent au contraire paraître bizarres ou atypiques. On ne les voit pas partout donc elles correspondent à un choix à part.

L'importance de la normalisation...

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[Fichage] [Agrochimique] Révélations sur le fichage à grande échelle de personnalités gênantes pour l’industrie agrochimique

@environnement

www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/27/revelations-sur-le-fichage-a-grande-echelle-de-personnalites-genantes-pour-l-industrie-agrochimique_6336026_3244.html

Et un n-nième fichage. Who watch the watchmen ?

#agriculture #activisme #fichage #agrochimie

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submitted 1 month ago* (last edited 1 month ago) by [email protected] to c/[email protected]
 
 

Notre évolution est culturelle - Marc-André Selosse

@environnement
yewtu.be/watch?v=AxrpxgNTb1w

#Environnement #MarcAndréSelosse

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[Climat] [Agriculture] En agriculture, le changement climatique est une opportunité !? Serge ZAKA

@environnement

yewtu.be/watch?v=ST6uhyMtPzA

#changementClimatique #SergeZaka #Agroécologie #Agriculture

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Climat : à Carpentras, les viticulteurs tentent de contrôler la grêle en ensemençant les nuages

En envoyant de l'iodure d'argent dans les nuages, ils veulent réduire la taille des grêlons. Une technique appelée à susciter un intérêt croissant avec le changement climatique.

Par Anne FEITZ, Publié le 28 août 2024 à 09:30Mis à jour le 28 août 2024 à 10:03

Jean-Claude Micol n'a plus peurdelagrêle. Ce 15 août, vers 10 heures du matin, ce viticulteurdelarégiondeCarpentras a pourtant reçu une alerte sur son téléphone, l'avertissant d'un risquedegrêlele jour même, vers 14 heures. Il détient toutefoislaparade, entrelesoliviers du jardindesa maison : une drôledemachine, composéededeux bonbonnes et d'une petite cheminéeeninox d'un mètredehauteur.

Un « générateur terrestre à vortex » qui lui permet d'envoyer, grâce aux courants ascendants, des particules d'iodure d'argent danslesnuages, à 2.000 mètres d'altitude. « On multiplie ainsilesnoyauxdecongélation sur lesquels s'agrègentlescristauxdeglace qui formentlesgrêlons. Commelaquantité d'eau dans le nuage est constante, il y a plusdegrêlons, mais ils sont plus petits : ils tombent plus lentement et ont même souvent le tempsdefondre », dit-il.

Episodesdegrêleplus violents

Dequoi protégerlesviticulteurs, mais pas seulement. « Des grêlonsde3 à 5 centimètres, ça fait des dégâts surlestoitures,lesvérandas… », avance Sandra Scavennec, coordinatrice du réseau Prévigrêle auquel appartient Jean-Claude Micol. A Saillans, danslaDrôme, à quelques kilomètresdelazone couverte par son réseau, des grêlonsde750 grammes ont détruit toits et pare-brisesenjuillet 2023.

Il n'y a finalement pas eudegrêleà Carpentras le 15 août. Un collèguedeJean-Claude Micol, prèsdeSuzette, à une quinzainedekilomètresdelà, n'a pas eulamême chance. « Mais vous voyez, aucun grêlon n'a dépassé 1 centimètre,lesimpacts sont légers », fait valoir Sandra Scavennec,enmontrantlaplaquedepolystyrène témoin que le viticulteur vientdelui apporter.

L'ensemencement desnuagespourcontrôlerlamétéo existe depuisdenombreuses années. Mais Sandra Scavennec s'attend à ce qu'il suscite un intérêt croissant avec le changement climatique. « Selonlesscientifiques, il y aura danslesdécennies à venir moins d'épisodesdegrêle, mais chaque épisode risque d'être plus violent », dit-elle.Lesépisodesdesécheresse, également appelés à se multiplier, pourraient aussi lui ouvrirdenouvelles perspectives dans l'Hexagone.

Jean-Claude Micol estime quelatechnique est efficace à « 50 %, 60 % » - un chiffre difficile à démontrer. «Laseule fois où j'ai perdu une partiedema récolte, je n'avais pas pu allumer le générateur », dit-il, évoquant quatre épisodesdegrêleseulementenvingt-sept ans.

Coût des récoltes perdues

Le viticulteur dépend aussi des générateursdeses voisins, qui maillentlesnuagesensemencés. « Notre réseau compte 185 générateurs danslarégion Sud-Est », indique Sandra Scavennec. Prévigrêle appartient lui-même à l'Association nationale d'étude etdelutte contrelesfléaux atmosphériques (Anelfa), qui fournit le matériel et totalise plusde1.000 générateursenFrance métropolitaine.

S'appuyant surlesétudes d'Anelfa - etlabonne santédeses propres cultures -, le viticulteur estime que l'iodure d'argent n'a pas d'impact environnemental significatif, compte tenu des faibles quantités utilisées.Enrevanche, il connaîtlesdégâts que peut provoquerlagrêle. « Mon voisin Jean-Claude a perdu 100 %desa récolte, avantdes'équiper d'un générateur », dit-il.

A Carpentras,lesfrais sont prisencharge parlacommunauté d'agglomérations (environ 20.000 euros par an) , etlesgénérateurs opérés par des bénévoles.Lesexploitants indépendants horsdelazone qui souhaitent s'équiper devront débourser environ 2.000 euros par an, tout compris.

A mettreenregard du coût d'une récolte perdue : selon l'Anelfa, l'événementdegrêlele plus cherdel'histoire, survenu du 6 au 10 juin 2014, a coûté à lui seul 850 millions d'euros aux assureurs.Lesindemnisations liées aux aléas climatiques ont représenté 6,5 milliards d'eurosen2023.

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Climat : manipuler les nuages, une technologie controversée 

Utilisé de longue date, l'ensemencement des nuages pour contrôler la pluie suscite un intérêt croissant dans certains pays, notamment la Chine. Son efficacité et son absence d'impact environnemental ne font toutefois pas consensus auprès des scientifiques.

Par Anne FEITZ, Publié le 28 août 2024 à 07:36Mis à jour le 28 août 2024 à 09:38

Sécheresse persistante dans les Pyrénées-Orientales ou dans l'Aude, épisodes de grêle de plus en plus destructeurs : face aux effets à venir du réchauffement climatique, la tentation est grande de vouloir contrôler la météo, en particulier la pluie ou la grêle.

En France, l'ensemencement des nuages, pour contrôler la grêle, est déjà utilisé de longue date. L'Association nationale d'étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques (Anelfa) a mis au point une technique, permettant, en envoyant de l'iodure d'argent dans les nuages, de réduire la taille des grêlons.

« Les cristaux de glace se développent sur davantage de particules contenues dans un nuage. Il n'y a pas plus d'eau, les grêlons sont donc moins gros », explique Sandra Scavennec, coordinatrice du réseau Prévigrêle, l'un des membres de l'Anelfa.

Lutter contre la sécheresse

L'Anelfa utilise des « générateurs terrestres à vortex », qui envoient l'iodure d'argent depuis le sol en s'appuyant sur les courants ascendants. D'autres, comme la société française Selerys, utilisent des ballons pour disséminer les particules. D'autres encore, à l'étranger, les propagent grâce à des avions.

« Une cinquantaine d'Etats dans le monde pratiquent l'ensemencement des nuages », explique Marine de Guglielmo Weber, chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (Irserm), qui a fait sa thèse sur le sujet. « Si la France n'y recourt pour l'instant que pour lutter contre la grêle, d'autres, comme les Etats-Unis, les pays du Sahel ou les Etats du Golfe l'utilisent aussi pour augmenter les chutes de pluie. »

La Chine est sans doute le leader mondial de la technique : elle y consacre d'énormes investissements, l'ayant par exemple utilisée pour faire pleuvoir avant la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin en 2008, ou pour lutter contre la sécheresse dans la région du fleuve Yangtsé en 2022.

« Elle est en train de mettre en place le plus grand programme au monde de lutte contre la sécheresse, sur le plateau tibétain », indique la chercheuse. On a un temps soupçonné les Emirats arabes unis d'avoir ainsi provoqué les inondations de Dubaï de mars dernier - ce qu'ils ont démenti.

La technologie est toutefois controversée. D'abord, parce que son efficacité reste discutée. « Il n'y a pas de consensus scientifique sur la question », explique Marine de Guglielmo Weber. « La pluie ou la grêle sont des phénomènes naturels dont la variabilité est très élevée. Il est très difficile de les corréler à une activité humaine et de savoir ce qui se serait passé sans intervention. »

Ralentir les troupes vietnamiennes

Par ailleurs, son impact sur l'environnement est encore très peu documenté. Si l'Anelfa affirme, études à l'appui, que les quantités d'iodure d'argent utilisées sont trop faibles pour être nocives, Marine de Gugliemo Weber est plus circonspecte. « Certes, si l'iodure d'argent avait des effets massivement toxiques, on l'aurait déjà constaté », reconnaît-elle. « Mais on ne connaît pas les effets d'une accumulation dans le temps, ni ceux d'une interaction avec d'autres substances présentes dans les sols. Une étude parue en 2016 a aussi montré ses effets nocifs sur les micro-organismes, qu'il conviendrait de creuser. »

Enfin, l'ensemencement des nuages pose une question de réglementation. Les Etats-Unis l'ont utilisé pendant la guerre du Vietnam, pour provoquer des inondations et ralentir les troupes vietnamiennes. Depuis, l'ONU a adopté, en 1976, une convention (Enmod) interdisant de l'utiliser à des fins militaires. Mais même à des fins civiles, son utilisation peut provoquer des tensions. En 2018, un général iranien a accusé Israël de manipuler les nuages, afin d'éviter qu'il pleuve en Iran.

Certains réclament dès lors un statut juridique pour les nuages. L'avocat et romancier français Mathieu Simonet veut même les voir inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau, la question de la réglementation de leur ensemencement fait déjà l'objet de réflexions.

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Cahier d'idées de l'ADEME cité dans l'article : Urbanisme Favorable à la Santé - UFS

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