Les habitants du rural et du périurbain semblent être autant aliénés au mode de vie capitaliste que les autres, non ?
Toutefois, face aux descentes matérielles et énergétiques, face à la disparition exponentielle des espèces et à l’artificialisation rapide des sols… les campagnes disposent des ressources matérielles de la survie collective. Celles de la terre et des forêts, de la matière et même de logements (ex : vacants), y sont implantées. Et elles seraient suffisantes au rééquilibrage géographique défendu plus tôt. En outre et surtout, sans angélisme ni inconscience de la folklorisation qui guette, d’autres cultures de la terre et de l’autonomie, de la main et de ses savoir-faire subsistent dans les ruralités. Voilà un moyen pour décoloniser nos imaginaires de croissance et tendre vers un peu plus de mesure et de tempérance, avec humilité et responsabilité, décence et dignité.
J'émets quand même quelques doutes.
Bien sûr, des métropoles comme Paris, Londres, ou Tokyo, ce n'est pas écologiquement tenable, mais des villes plus petites (et vu la taille des 3, c'est pas compliqué), c'est quand même plus efficace. Il va vraiment défendre que chauffer 10 maisons isolées c'est plus simple énergétiquement que chauffer un bloc de 10 appartements sur 3 étages?