Simion est particulièrement dangereux : contrairement au RN ou à Orban, qui ont une stance anti-UE et refusent de participer sérieusement aux instances européennes, Simion est plutôt pour utiliser l'UE comme outil politique dans le but de faire avancer les idées d'extrême droite sur le continent.
La même logique politique que Meloni en soi (il appelle lui-même cette stratégie la "mélonisation"), sauf que Simion est un trumpiste convaincu, et veut co-diriger la Roumanie avec son pote douginiste Georgescu, dont la première action politique sera probablement de tenter de mettre fin au soutien européen à l'Ukraine.
À ce stade c'est 50/50, il n'y a pas de favori clair. C'est le type de situation qui bénéficie à l'ED ces dernières années. À suivre.