Il y a quelques années, j'ai participé à un stage de fabrication de papier végétal. En retombant sur mes créations, j'ai pensé que cette technique pouvait intéresser cette communauté ! Je vous mets donc le lien du site de la créatrice avec qui j'ai réalisé cette initiation, pour vous donner une idée de ce qu'on peut faire et de la technique. Également ce joli reportage qui présente l'atelier de Viviane Fontaine.

Pas beaucoup de matériel nécessaire. Il faut pouvoir pratiquer la cueillette, avoir un peu d'espace et surtout beaucoup de patience.

Processus de fabrication du papier végétal

Il y a toujours 3 acteurs dans la fabrication d’une feuille de papier végétal : la main, la pulpe et l’eau…

Le processus de fabrication du papier végétal demande une longue et minutieuse préparation, afin d’extraire la fibre de cellulose qui compose ces végétaux :

🍁 Pour commencer, la cueillette des végétaux dans la nature, étape indispensable pour apprendre à reconnaître les plantes qui contiennent suffisamment de fibre de cellulose pour faire du papier

💦 Rinçage des plantes pour éliminer les résidus de terre, de brindilles et autres diverses plantes

🥣 Cuisson des végétaux dans une grande marmite dans un mélange d’eau et lessive de soude

♻ Recyclage de l’eau de cuisson jusqu’à 8 fois. Après cela elle est inoffensive et peut être éliminée

💧 Rinçage de la fibre de cellulose à l’eau courante afin de la nettoyer de toutes ses impuretés et de la lessive de soude

🔲 Fabrication des feuilles dans l’eau froide avec un tamis. Contrairement au papier recyclé ou chiffon, le papier végétal ne se fabrique pas en puisant la pulpe qui est dans l’eau du bac, mais en la disposant délicatement sur le tamis de la forme

✅ Pour finir, le dernier des ingrédients de cette potion, le séchage sous presse. Cette étape est indispensable pour permettre aux fibres de bien coller les unes aux autres, car aucun liant, aucune colle n’est ajoutée à la pulpe

On peut zoomer sur les détails en ouvrant le lien.

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Les feuilles en automne composent une riche palette dont les couleurs se prêtent à de multiples combinaisons décoratives.
Avez-vous reconnu sur les vieux murs la pariétaire, le muflier ou gueule-de-loup, les sédums, la scolopendre, l'épilobe ?

Préparons des confitures, compotes et boissons faites avec des baies ou fruits sauvages et pour cela explorons les haies des chemins et les buissons de la forêt, en nous attachant à bien distinguer les fruits comestibles, comme ceux du coqueret alkékenge, de ceux, toxiques, du fusain et de la bryone.

Comment se nomme la plante dont le fruit bicolore ressemble à un bonnet carré ?

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Ce livre tient ses promesses en feuilletant ses pages, on reconnaît de nombreuses plantes présentent dans l'environnement urbain, cultivées ou spontanées. Une combinaison très pratique pour le cueilleur ou botaniste en ville.

J'aurai préféré, en tant que débutant, plus de schéma fléché pour me montrer quelle partie de la plante observée quand je cherche à la reconnaître. J'imagine que c'était une question de goût car les photos illustrent bien les plantes présentées.

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(comment on "Ça pousse près de chez vous")

Ce n'est pas une grosse année.

J'ai apprécié les dessins de cet album. Ils ont beau être simples, ils représentent de façons très réalistes les caractéristiques principaux des plantes illustrées. Le choix des plantes m'a également plu : Ce sont des plantes communes en France métropolitaine et tout cueilleur débutant et botaniste en herbe saura en reconnaître quelque une dans ses balades urbaines.

Le vocabulaire simple et la narration du point de vue de la plante en font une belle histoire à lire aux enfants.

Un jolie livre pour ceux qui s'adonnent à la cueillette !
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Pour @[email protected]Sans ouverture de la page au préalable.

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C'est le printemps. C'est le moment.

La communauté n'est pas que pour les cueillettes qu'on mange. Une pâquerette cueillit en revenant de l'école ou une feuille d'arbre ramassé en allant au travail y ont toute les places.

De toutes petites noix sur un beau noyer.

Des micocouliers font de l'ombre tous le long de la rue. Ils sont déjà remplies de fruits verts mais ceci ne seront à maturité qu'en automne.

C'est le printemps ! Ici, il pleut, il fait soleil, il pleut, il fait soleil et les #plantes poussent à une vitesse folle.

J'ai fait plusieurs cueillettes cette semaine et les plantes ont déjà repoussées.

Je posterai peut-être quelques recettes que j'ai composé.

Quand la neige fond et les sols dégèlent, avant que les #perceneige ne fanent, fleurissent les #jonquille.

Sans surprise, elles arrivent un peu tôt cette année.
Chez moi, on va les cueillir dans les bois pour offrir des bouquets à nos voisins, nos maîtres et maîtresses d'école et nos amis.

On en profite pour cueillir, en moindre quantité, des #perceneige, des #coucou et autres #primevert.

Les jonquilles sont des #fleur odorantes qui parfument agréablement les maisons. Elles tiennent très bien dans un vase : une semaine à dix jours. Quand elles commencent à flétrir, on place le vase pour la nuit sur le bord de la fenêtre et les voilà rafraîchies pour trois à cinq jours.
L'opération peut être renouvelée plusieurs fois de sorte qu'un bouquet peut fleurir une table pendant 3 semaines.

Les fruits du rosier se nomment les cynorhodons.

Si vous avez ramassez plus de noix que ce que vous allez consommer les quelques prochains jours, il faudra les sécher pour ne pas qu'elles se gâtent.

Retirez les brous, les enveloppes noires, que vous avez pu emporter avec les noix. Si une noix est accrochée dans son brou, attendez le séchage. Le brou tombera tout seul en séchant.

Si vous disposez de suffisamment d'espace

Choisissiez une pièce sèche comme un garage ou une chambre d'ami. Étalez sur le sol une bâche ou des journaux en papier. Disposez y les noix en une seule couche.
Remuer une fois par jour jusqu'à ce qu'on ne voit plus d'humidité sur les noix puis attendez un jour ou deux supplémentaires. Cela ne devrait pas prendre plus d'une semaine même dans les pires conditions.
Jetez les brous a mesure qu'ils se décrochent.

Si vous ne disposez pas de beaucoup d'espace

Étaler vos noix dans des plateaux. Les noix peuvent être un peu trop nombreuses pour tenir sur une seule couche mais évitez d'avoir deux couches de noix complètes sur un même plateau. Placer vos plateaux près ou sur un radiateur pour réduire un maximum le temps de séchage. Vous pouvez superposer les plateaux pour gagner à condition que l'air circule suffisamment pour que l'humidité s'évacue. Si vos plateaux sont rectangulaires, superposez les un dans le sens de la largeur, un dans le sens de la longueur.
Remuer une fois par jour jusqu'à ce qu'on ne voit plus d'humidité sur les noix puis laissez les sécher encore quelques jours. Cela peut prendre plusieurs semaines si les noix sont bien serrées.
Pour accélérer le processus, vous pouvez retirer les noix sèches du plateau pour faire plus de place aux autres.

Les noix séchées se conservent deux ans dans leur coque à l'abri de l'humidité. Vous pouvez les garder dans des récipients non hermétiques. Pour gagner de l'espace, vous pouvez les casser, il faudra alors stocker les cerneaux de noix à l'abri de l'humidité dans des boîtes hermétiques pour les préserver des bêtes.

publication croisée depuis : https://jlai.lu/post/1077590

Vincent Laborde, chercheur en pharmacie, dénonce ces applications qui ne sont pas fiables selon lui. “Le problème, c’est qu’elles ne se basent que sur des photos, des photos qui ne sont pas toujours de qualité”, explique-t-il. Sur les 30 000 espèces de champignons répertoriées en France, seules quelques centaines sont recensées sur ces applications. En moyenne, elles obtiennent une bonne réponse une fois sur deux. Pour ceux qui désirent consommer une espèce, les programmeurs conseillent de se rapprocher de spécialistes.

Source: @[email protected] / https://veganism.social/@mascottus/111118830877823160

Connaissez-vous la noix d’Amérique ? Appelée noix noire en anglais (black walnut), ce fruit à coque ressemble étrangement au fruit du noyer quand il est dans sa coque. Mais la ressemblance s'arrête là.

Contrairement à notre noix européenne, il faut la ramasser quand le brou (l'enveloppe verte autour de la coque) est encore bien vert. S'il devient noir, la mousse qu'il cache dégage un liquide qui s'infiltre dans la coque et gâte la chair.
Il nous faut donc retirer ce brou nous-même en prenant garde à ne pas nous tâcher : le pouvoir de coloration de notre noix locale n'est rien à côté de celle d'Amérique.

Ensuite, pour la casser et un casse-noix ne suffira pas. Il faudra y aller au marteau ou prendre une grosse pierre. Pour l'extraction de la chair de la coque fendue, il ne faudra pas trop espéré de garder le cerneau intact.

La chair est très parfumée avec une odeur d'agrume marquée. Sa texture est fondante, à la manière d'un bon oliban avec un goût qui rappelle la bergamote et seulement à la toute fin, un petit peu la noix. On croirait un bonbon (^_^)

C'est délicieux mais pour le travail que ça demande je n'en ramasserai que des très petites quantités.

Pour en apprendre plus, lisez le post correspondant (en anglais) sur [email protected] :

How should I crack upon nuts from Juglans nigra ?

publication croisée depuis : https://jlai.lu/post/1752130

Une plante commune, très facile à reconnaître et parfaitement comestible.

Une vidéo de 10 minutes pour comprendre :

• ce que sont les mauvaises herbes
• l'impact de la cueillette sur les écosystèmes
• comment bien cueillir sans détruire une population de plante
• le bon moment pour cueillir
• la cueillette d'espèce invasive
• l'utilité de l'alimentation à base de plante sauvage comparé aux plantes de l'agriculture
• quels sont les risques de la pollution
• quels parasites et maladies se retrouvent dans les plantes.

Justement j'arrivais au bout de celle de l'année dernière !